Mme Sophie Christelle Sierra soutiendra le mercredi 18 décembre 2024 à 14h (UFR des Lettres et Sciences Humaines, bâtiment 3/A, 3e étage, salle du Conseil, Mont-Saint-Aignan), sa thèse de doctorat en littérature française intitulée :
Opposition et conciliation dans les « hymnes » de Ronsard
Le jury comprendra :
Madame Nathalie Dauvois, Professeur émérite de littérature française de la Renaissance, Sorbonne Nouvelle – Paris 3 (Présidente).
Madame Anne-Pascale Pouey-Mounou, Professeure en langue française du XVIe siècle, Sorbonne Université (Rapportrice).
Monsieur Bruno Méniel, Professeur de langue et littérature française du XVIe siècle, Nantes Université (Rapporteur).
Madame Caroline Trotot, Professoresse en Langue et Littérature de la Renaissance, Université Gustave Eiffel (Examinatrice).
Monsieur Xavier Bonnier, Maître de conférences émérite en littérature française du XVIe siècle, Université de Rouen Normandie (Directeur).
Résumé de la thèse
Cette thèse s’intéresse à un corpus de trente et une pièces de Ronsard, composées de 1549 à 1585, et classées, à un moment ou à un autre, par le poète dans le genre hymnique. La réflexion est fondée sur une analyse détaillée des textes consistant à repérer dans les poèmes des éléments thématiques et formels représentatifs du couple notionnel « opposition et conciliation ». Cette méthode permet de repérer dans les pièces l’évocation de tensions à différentes échelles d’un Univers dont le sens et la cohérence échappent à l’humanité ordinaire. Par exemple, ces « hymnes » de Ronsard proposent aussi bien des réécritures de mythes antiques porteurs d’une symbolique philosophique, scientifique ou morale, que des allusions aux guerres contemporaines, ou des références aux misères individuelles. De fait, la composition et l’énonciation d’hymnes semble une des voies possibles pour donner à l’humanité la possibilité de comprendre sa place, ou du moins de l’accepter, dans le chaos où elle se trouve projetée. D’ailleurs, ces pièces mettent en lumière la place, la fonction et l’art du poète, c’est-à-dire la spécificité de sa voix en quête d’un art total, en perpétuel renouvellement, apte à suggérer, à défaut de révéler, un dessein dans une histoire que le commun perçoit comme une suite de ruptures, d’incohérences ou d’accidents.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Admin (4 décembre 2024). Soutenance de thèse de Sophie Christelle Sierra. CÉRÉdI. Consulté le 25 janvier 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12to0